Communiqué de la FEPS sur le régime d’assurance chômage des intermittents
[/COMMUNIQUÉ/]
[/Paris, le 11 juin 2014/]
Les organisations d’employeurs rassemblées au sein de la FEPS (CPDO, CSCAD, PRODISS, PROFEDIM, SNDTP, SNES, SNSP, SYNDEAC, SYNOLYR, SYNPASE) représentent plus de 1700 entreprises qui, avec le concours indispensable de l’ensemble de leurs salariés permanents et intermittents créent, produisent et diffusent des spectacles dans toutes les disciplines artistiques.
Ces projets artistiques participent tout à la fois au rayonnement et à l’attractivité de la France.
Nous entendons la colère des artistes et techniciens intermittents du spectacle, inquiets face à la nouvelle réglementation d’assurance chômage.
Des solutions justes, équitables, et économiquement responsables pour maintenir durablement le régime avaient pourtant été proposées !
Nous saluons l’initiative du gouvernement d’ouvrir une possibilité de médiation sous l’égide de Jean Patrick Gille, et nous souhaitons, dans ce cadre, que l’ensemble des propositions formulées par les professionnels du secteur puisse être examiné.
La concertation positive autour des Annexes 8 et 10 ne peut se faire qu’en repoussant la mise en œuvre de l’accord afin qu’un débat serein et apaisé se mette en place avant toute signature d’un nouvel agrément.
Nous demandons au gouvernement comme aux partenaires sociaux signataires de mettre en regard les mesures prévues par l’Unedic, dans l’hypothèse d’une application au 1er juillet, avec les conséquences économiques directes et indirectes pour les entreprises et leurs salariés.
La situation se tend de toute part, de graves menaces planent sur la fin des saisons et les rendez-vous estivaux. Les entreprises du spectacle vivant, déjà fragilisées dans un contexte de crise, seraient dévastées si le scénario de 2003 devait se reproduire.
Fédération nationale des employeurs du spectacle vivant public et privé (FEPS)
CPDO – CSCAD – PRODISS – PROFEDIM – SNDTP – SNES – SNSP – SYNDEAC – SYNOLYR – SYNPASE
Communiqué FEPS